Emma Bates se classe 5e au marathon de Boston et établit un nouveau record personnel

L’ascension régulière d’Emma Bates vers le top niveau du marathon américain s’est encore renforcée lors du marathon de Boston 2023. Emma Bates s’est classée 5e au classement général avec un temps de 2:22:10, soit un record personnel de 68 secondes. Lors d’une interview avant la course, Emma a indiqué qu’elle savait qu’elle était en forme pour battre le record américain et qu’elle était prête à essayer de gagner.

Emma est restée calme tout au long de la course malgré les montées et les descentes qui font la notoriété de Boston, ce qui était évident dans ses données de course COROS. Même lorsque le peloton de tête s’est détaché au début de la course, Emma est restée en retrait et a fait preuve de patience. Elle a rattrapé le peloton de tête et est restée en tête jusqu’à la toute fin, lorsque la Kényane Hellen Obiri a surgit et a entrainé plusieurs autres femmes avec elle à moins de 3 kilomètres de l’arrivée. 

L’incroyable performance d’Emma n’est qu’un petit aperçu du travail constant qu’elle a fourni au cours des cinq derniers mois. Le jour de la course, elle a prouvé qu’elle était en forme, qu’elle avait confiance en elle et qu’elle était prête à affronter les meilleurs. 

La préparation d’Emma Bates à Boston

La dernière course d’Emma avant Boston était le Marathon de New York 2022 en novembre, où elle s’est classée 8ème en 2:26:53. Après NYC, Emma a pris le repos dont elle avait besoin et a mis en place un plan avec son entraîneur Joe Bosshard pour affiner sa stratégie de course et se préparer pour Boston. Même pour les meilleurs marathoniens du monde, Boston est un parcours difficile avec une météo imprévisible, ce qui donne lieu à des résultats passionnants et souvent surprenants. Emma s’est toutefois préparée pour le jour de la course avec à une préparation agressive de décembre à mars, qui comprenait beaucoup d’entraînements en descente pour simuler le parcours de Boston.

Voici un résumé des données COROS d’Emma à partir de la fin décembre, qui comprennent la condition physique COROS, l’impact de la charge et l’état de l’entraînement. 

  • La condition physique : la condition physique mesure la capacité à supporter l’effort d’un entraînement de longue durée. Plus la condition physique est élevée, plus il est possible d’en supporter lors d’une séance d’entraînement ou d’une course.
  • L’impact de la charge : l’impact de la charge mesure l’effort fourni par le corps lors de l’entraînement. La charge d’entraînement est le cumul sur 14 jours de l’impact de la charge.
  • Niveau d’entraînement : le niveau d’entraînement reflète l’intensité de la fatigue subie par le corps à la suite de l’entraînement récent, tout en tenant compte de la capacité à supporter l’impact. Une valeur faible signifie que le corps est prêt à supporter une plus grande intensité.
Ce graphique montre les données EvoLab d’Emma depuis décembre 2022. On peut y voir l’augmentation régulière de sa condition physique, un bloc d’entraînement intense où elle a régulièrement parcouru 190 km par semaine, et une réduction rapide de ses sorties avant Boston.

Leçons principales tirées des données COROS d’Emma Bates avant Boston :

  • Sur une période de 4 mois, nous constatons une augmentation constante de la condition physique, qui passe de 68 à 118. 
  • De la même façon, l’impact de la charge et le niveau d’entraînement continuent d’augmenter, mais commencent à se stabiliser en février lorsqu’elle atteint un kilométrage hebdomadaire constant et un entraînement régulier. 
  • Bien que son niveau d’entraînement soit supérieur à son impact de charge sur la majeure partie de sa préparation, nous constatons qu’elle récupère et construit sa condition physique, plutôt que de se surentraîner. Si Emma était en surentraînement, sa condition physique diminuerait et son application COROS indiquerait une mauvaise récupération.
  • Nous voyons une diminution rapide de la quantité de fatigue qu’elle impose à son corps à partir du début du mois d’avril, ce qui indique qu’elle est en train de réduire sa consommation d’énergie. Emma a expliqué à COROS qu’elle ne faisait pas de longues périodes de jus, et qu’elle avait même fait une séance d’entraînement le mercredi avant la course. Deux semaines avant Boston, elle est passée de 190 km par semaine à 160 km, puis à 130 km la semaine de la course. Elle a même fait un fartlek environ 5 jours avant la course.

Prête le jour de la course

Le matin du marathon, Emma said était prête à essayer de gagner. Les jours précédant la course ont été pleins d’excitation, d’énergie nerveuse et de retenue pour rester concentrée. Emma a indiqué à COROS que pendant le trajet en bus jusqu’à Hopkinton, elle n’a pas écouté de musique et a fait une courte sieste pour rester calme. 

Selon COROS, elle était en forme et prête pour une performance optimale. Ses mesures COROS EvoLab indiquaient un rétablissement complet à 100 %, soit une note “Excellent” dans l’application. Son niveau d’entraînement était de 30 sur une échelle de 0 à 100. Pour une performance optimale, COROS recommande que le niveau d’entraînement se situe entre 20 et 39. Si tu es en dessous de cette valeur, tu es peut-être trop reposé, ce qui indique que tu n’as pas assez poussé ton corps récemment. Tu as encore besoin d’un peu d’élan le jour de la course. Si tu es au-dessus de 39, cela peut signifier que ton corps est encore en train de récupérer d’un effort important. Emma était en parfaite position pour bien performer.

Les 5 différentes zones de niveau d’entraînement dans l’application COROS :

  • Minimale (0-19) : La charge d’entraînement actuelle est légère et peut réduire la condition physique à long terme.
  • Performance (20-39) : La charge d’entraînement actuelle a été réduite pour permettre une performance optimale lors des courses.
  • Optimisée (40-59) : La charge d’entraînement actuelle est idéale pour maintenir ou améliorer la condition physique.
  • Élevée (60-79) : L’entraînement actuel peut s’avérer improductif en raison de la forte charge récente.
  • Excéssive (80-100) : La charge d’entraînement actuelle est excessive et augmente le risque de blessure.

Le record personnel d’Emma Bates au marathon de Boston

Ce graphique représente un résumé complet de la course d’Emma au marathon de Boston dans l’application COROS. Il comprend le dénivelé du parcours, le temps, l’allure et la cadence.

Compte tenu de son entraînement et des données COROS qui prouvaient qu’elle était en forme, Emma était prête à réaliser une performance de haut niveau. Avec un temps de 2:22:10, elle a été la seule Américaine à rester dans le peloton de tête. C’était incroyable de voir à quel point elle était en forme pendant la course, d’après ses données COROS. 

Le tableau ci-dessus illustre la durée de sa course, y compris l’allure, le dénivelé du parcours et la cadence. Pendant la course, l’allure d’Emma a varié entre 3:18/km et 3:25/km, avec quelques valeurs importantes dues aux dénivelés.

Répartition de l’allure d’Emma pendant la course

Ce qui est vraiment fascinant, cependant, ce sont les changements subtils de sa cadence, de la longueur de ses foulées et de sa vitesse moyenne entre chaque segment de 5 miles. Lors d’un marathon, en particulier celui de Boston, il est important de rester prudent au début et de maintenir un effort constant. Il ne faut pas gaspiller son énergie trop tôt et risquer le fameux coup de pompe à la fin.

Au fur et à mesure de la course, Emma a augmenté sa cadence, sa vitesse et la longueur moyenne de ses foulées.

Pour Emma, le premier segment de 5 miles a été prudent, le premier mile démarrant à un peu plus de 6 minutes (3’44/km). Au fur et à mesure que la course progresse, l’allure s’accélère, tout comme la cadence et la longueur des foulées d’Emma. C’est au cours du dernier segment de 5 miles qu’elle atteint sa cadence, sa longueur de foulée et sa vitesse les plus élevées. Emma commence la course à 16,1 km/h et accélère jusqu’à 17,7 km/h à la fin, ce qui lui permet d’atteindre une allure moyenne de 3:15 par mile. 

Que nous apprennent ces données ? Emma a fait une course intelligente, en restant calme et en gardant l’effort le plus important pour les derniers kilomètres. Alors que certains coureurs vont trop fort, trop tôt, ce qui entraîne une allure plus lente et une longueur de foulée plus courte à mesure qu’ils se fatiguent, Emma a parfaitement exécuté sa course, ce qui lui a permis de rester dans le peloton de tête et de se battre pour une place dans le top 5. 

(Note : sa montre n’a pas été arrêtée immédiatement après la course car elle a célébré, d’où la différence de temps total sur sa montre COROS).

Les prochaines étapes pour Emma Bates

Emma a fait part de ses objectifs ambitieux, qui sont tout à fait à sa portée. Elle veut tenter de battre le record américain cet l’automne et faire partie de l’équipe olympique.

À moins d’un an des sélections olympiques américaines de 2024, Emma Bates sera l’une des principales candidates et une coureuse à suivre de près. COROS est impatient de connaître la suite !

Tu peux retrouver Emma sur Instagram pour suivre son entraînement et ses données COROS. Pour en savoir plus sur les mesures COROS, notamment la condition physique, la charge d’entraînement et la fatigue, consulte notre blog !

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